Notre élevage à Tourrettes sur Loup

 

 

Rock’Anes est né en février 2016, dans le magnifique village de Tourrettes-sur-Loup dans Alpes-Maritimes et regroupe un élevage d’ânes de Provence et de chevaux de la race Rocky Mountain Horse. L’âne de Provence est une race menacée et nous participons à un programme de réintroduction de la race dans sa région d’origine.

Nous sommes une petite structure familiale dirigée par Lucy IFRAH, une femme passionnée par les équidés et la Nature, qui a décidé lors de la naissance de sa fille, après une carrière dans l’évènementiel et le monde du spectacle de laisser place à son rêve et à sa passion et en faire son métier et sa vie.

Notre petit élevage de chevaux compte 2 juments poulinières de la race américaine « Rocky Mountain Horse » et nous offrons des poulains à la vente à la fin de leur sevrage naturel.

Nos animaux sont des membres à part entière de notre famille. Leur bien-être est la priorité et notre philosophie est que « sans eux, nous ne serions rien ». Nous mettons tout en œuvre pour leur fournir une vie se rapprochant le plus possible de la vie naturelle d’équidés et ils pâturent à l’année sur une soixantaine d’hectares sur les communes de Tourrettes-sur-Loup, Vence, Saint-Paul-de-Vence, la Colle-sur-Loup, Courmes et Coursegoules.

Notre activité principale est la production de lait d’ânesse bio avec lequel nous produisons des savons artisanaux et naturels et des cures de lait d’ânesse bio lyophilisées commercialisés sous la marque  « La Provençâne ».

Afin d’offrir à nos ânesses le temps de se reposer entre les gestations et de pouvoir garder nos ânons, nous avons aussi développé le service d’éco-débroussaillage avec nos ânes. Une prestation disponible à Tourrettes-sur-Loup, Vence, Saint-Paul de Vence et la Colle-sur-Loup pour les particuliers ainsi que les collectivités. Nous comptons aujourd’hui 22 ânes de race ou typés « Âne de Provence ».

Pour notre cheptel, nous privilégions la vie à l’extérieur en troupeau, les soins aux plantes, les vermifuges naturels, la reproduction en liberté et le sevrage des petits est décidé par la mère et non par l’homme. Les animaux sont tous alimentés en herbe ou en foin issu de l’agriculture biologique et les ânesses allaitantes complémentées avec de l’orge bio. Le suivi sanitaire est effectué par notre vétérinaire équine et tous ont droit à la visite du maréchal-ferrant, du dentiste et de l’ostéopathe équin si besoin.

Nous vous invitons à découvrir à travers ce site nos activités, nos produits et les animaux qui composent cet élevage

LA TRAITE : La production du lait d’ânesse est très différente celle du lait de vache, de chèvre ou de brebis. En effet, afin de produire du lait l’ânesse doit avoir un ânon ET cet ânon DOIT rester avec sa mère jusqu’au sevrage. Si l’ânesse se voit enlever son petit, elle se tarit en l’espace de 3 ou 4 jours dû au fait que l’être humain ne peut obtenir que 20% du contenu de la mamelle par une traite manuelle, les 80% restants ne sont « lâchés » que par le mécanisme de succion du petit et par la production d’ocytocine (hormone du bien-être et de l’amour) par la mère. Cela entend que, si les ânesses n’ont pas une confiance absolue en la personne qui les trait, elles ne donnent rien, même pas les 20%! Chez l’Ane de Provence, les ânesses donnent à la traite entre 20 cl et 1 litre de lait par jour et par ânesse. Ces particularités font que le lait d’ânesse est une denrée rare et restera, nous l’espérons, une production de petite échelle et paysanne.

Au sein de notre ferme, la traite commence uniquement lorsque les petits ont atteint 4 ou 5 mois d’âge et sont capables de boire de l’eau et s’alimenter avec de l’herbe et du foin. On commence en les séparant juste 30 minutes de leurs mères, tout en les gardant visibles par les mamans, en troupeau, entourés des autres petits et des ânesses « nounous ». Puis graduellement, au fur et à mesure qu’ils grandissent, la séparation se prolonge à quelques heures au cours de la journée. Dès que la traite est faite, les mamans rejoignent le troupeau et leurs petits (qui profitent d’une bonne tétée). 

Chez nous la traite n’est pas quotidienne, elle est faite uniquement selon les besoins en lait de l’élevage. Le sevrage naturel se fait lorsque le petit atteint 18 mois à 24 mois d’âge. Les petits mâles sont castrés avant leur premier anniversaire afin qu’ils puissent rester le plus longtemps possible avec leur mère. 

Une fois que la mère a décidé qu’elle ne souhaite plus que son petit allaite, nous avons la possibilité de lui offrir un minimum de 2 ans de repos grâce à notre activité parallèle d’éco-débroussaillage.

Cela nous permet également de garder nos petits mâles, qui ne quittent l’élevage que si des familles 5 étoiles en font expressément la demande et qu’elles répondent à tous nos critères de sélection.